Le coup de gueule de Nicole et Michel

Publié le par Bastide Grégory


Nicole et Michel habitent à Mauriac et sont  militants du Parti Communiste. Il propose aujourd'hui aux lecteurs de ce blog de se questionner sur le partage des richesses et sur la concentration dans les mains de quelques uns de sommes astronomiques.
Ce billet inaugure la rubrique " coup de gueule des lecteurs". Bonne lecture et Merci d'être toujours plus nombreux à fréquenter les pages du "Cantal Autrement". Bonne lecture et merci à Nicole et Michel pour leur participation.

                                                                                 
                                                                                    



      Au nom de qui ? En vertu de quoi…



Au nom de qui ?
 

Depuis plusieurs années en France, nos gouvernants essaient (heureusement de plus en plus vainement) de justifier l’injustifiable, à savoir les rémunérations pharaoniques de révoltants exploiteurs (certains chefs d’entreprises publiques ou privées, spéculateurs divers et variés, traders, banquiers, gros actionnaires, etc… sans oublier tout ce qui va avec leurs prébendes : parachutes dorés à l’or fin, retraites de nababs, avantages fiscaux avec leurs paradis…).


En vertu de quoi ?


Existerait-il un être humain qui vaudrait pécuniairement plusieurs centaines de ses congénères ? Aurait-il inventé un nouveau vaccin universel ou l’élixir de jouvence ? Trouvé la pierre philosophale ? En un mot, serait-il le bienfaiteur de l’humanité ? Non.

C’est tout au plus un habile négociateur, un fin spéculateur, un riche héritier qui, en détournant légalement beaucoup d’argent à son profit, produit d’importants dégâts collatéraux : financiarisation outrancière des produits du travail, appauvrissement de la classe encore dite moyenne, ruine de petits épargnants, paupérisation relative d’une grande partie de nos concitoyens, délocalisation des moyens de production, chômage galopant, rentabilisation maximale au mépris de l’avenir de la planète…


Gouvernants, la pondération, l’égalité, le respect de l’être humain sont des vertus que vous semblez méconnaître. Le capitalisme sauvage et ses scandaleuses dérives sont condamnables. Les mêmes causes produisant les mêmes effets depuis des siècles, les inégalités trop criantes –entre gens du peuple et nantis- engendrent une réaction pas toujours pacifique du prolétariat, même si aujourd’hui la révolte est surtout dans le verbe…


Mic et Nic

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